Adrien Salamon est le co-fondateur de Balibart, un marché qui permet aux artistes de créer une boutique d’art en ligne, de télécharger leurs propres créations, de choisir leur marge et de vendre leurs produits sans se soucier de la gestion des stocks et des problèmes logistiques.
Des tee-shirts finement coupés aux chandails confortables en passant par les tasses et les coques de téléphone portable, la plateforme permet aux utilisateurs de lancer leurs propres marques tout en réalisant des économies, car ils ne doivent pas créer leur propre site Web pour promouvoir leurs produits ou même investir dans des actions.
Balibart : les débuts
Au tout début, le slogan de Balibart était « Balibart videz votre grenier ». La startup est arrivée sur le marché avec l’idée innovante de proposer aux étudiants en art un e-marché ouvert leur permettant de « vider leurs greniers » en vendant leurs croquis personnels et en travaillant sur la plateforme. Adrien d’affirmer qu’il se souvient encore des défis qu’ils ont relevés lorsqu’ils ont lancé pour la première fois « Balibart videz votre grenier ».
Il était impossible de s’assurer que les croquis étaient originaux. De plus, les étudiants ne voulaient pas vendre leurs œuvres avant d’être reconnus par les galeries d’art. Ensuite, la start-up a été confrontée au problème des collectionneurs qui ne voulaient pas acheter en ligne des œuvres d’artistes méconnus.
Ceux qui ont acheté sont allés directement dans les galeries. La start-up s’est retrouvée avec des vendeurs et des acheteurs qui ne se reconnaissaient pas dans l’offre et a relevé de nombreux défis logistiques. C’est là qu’est née l’idée de Balibart : permettre aux artistes de vendre des dérivés de leurs œuvres originales à leurs fans.
Balibart : une coopération qui a porté ses fruits
Adrien de déclarer qu’ils avaient insisté pour structurer et développer la nouvelle solution très rapidement afin de la proposer aux utilisateurs dès qu’ils le pouvaient. A cette époque, ils avaient été mis en contact avec satoripop, par l’intermédiaire du réseau MOOVJEE.
Satoripop a su constituer une équipe polyvalente et a su accompagner balibart tout au long de son parcours, dans la création de services. Balibart a pu mettre en place sa solution et commencer sa prospection commerciale, et ce, en un an seulement.
Balibart collabore avec satoripop depuis 2015. Dès le lancement de la plate-forme Balibart, en octobre 2016, la start-up commence à constater rapidement l’augmentation impressionnante du nombre d’utilisateurs. En seulement huit mois, l’arc passe de 0 à 1200 utilisateurs.
Aujourd’hui, des milliers de vendeurs utilisent Balibart pour vendre leurs produits de qualité en ligne. Selon le co-fondateur de Balibart, grâce à leur collaboration avec satoripop, Balibart a pu continuer à améliorer sa solution.
Cela a permis à la nouvelle start-up d’aborder les questions de forte croissance et de l’utilisation croissante de sa solution par un grand nombre d’utilisateurs. Ainsi, Balibart prévoit maintenant de passer de 1 200 à 25 000 utilisateurs qui produisent des centaines de produits à personnaliser.
Balibart : l’objet de l’entreprise
A la base, Balibart c’est deux amateurs d’art qui veulent faire entrer l’art dans la vie quotidienne des gens. En pratique, Balibart représente une communauté de centaines d’illustrateurs talentueux du monde entier. Les artistes créent des œuvres pour les marques et journaux les plus connus tels que le New-York Times, le Washington Post, L’Oréal ou Nike. Toutes les œuvres créées pour Balibart sont des tirages d’art édités sur papier Fine Art.
Balibart : les défis à faire face dans son développement
Après avoir réussi à réunir une communauté de plus de 200 illustrateurs talentueux, l’un des plus grands défis est maintenant de devenir célèbre ! Pour atteindre cet objectif, Balibart a recours à de nombreux réseaux sociaux et organise régulièrement des événements amusants : par exemple, la start-up a lancé une chasse au trésor et une exposition de rue à Paris.
Aussi, Balibart s’appuie également sur les magasins pop-up, car ils contribuent à véhiculer l’image de l’entreprise presque partout, et ce, très facilement. Après avoir ouvert un premier magasin à Lille, la start-up est sur le point d’en ouvrir d’autres à Lyon, Rouen et Londres. Par conséquent, toute la communauté d’amateurs d’art peut voir tous les œuvres d’art pour de vrai et cela va créer un lien humain que l’on considère comme essentiel.
Balibart : que signifie être un entrepreneur culturel ?
La raison pour laquelle Balibart a été créée est sans aucun doute la chance de travailler avec de grands artistes tous les jours et de créer un lien sincère avec eux. Un lien qui va au-delà d’une simple relation d’affaires. Et bien sûr, ce désir constant qui nous pousse à changer les lignes. Balibart est convaincu que les artistes méritent d’être découverts et que chacun d’entre eux mérite plus qu’une simple affiche à la maison.