Avoir un nombre élevé d’éosinophiles, un type spécifique de globules blancs, est appelé éosinophilie. Elle peut être causée par des choses courantes, comme une allergie nasale, ou par des maladies plus graves, comme le cancer. Elle est découverte par une analyse de sang.

 

Aperçu

Qu’est-ce que l’éosinophilie ?

L’éosinophilie désigne une condition consistant à avoir un nombre accru d’éosinophiles dans le sang périphérique. Les globules blancs sont un composant essentiel du système immunitaire cellulaire. Les éosinophiles sont des globules blancs spécifiques qui constituent une partie normale du système immunitaire cellulaire, jouent un rôle dans les processus physiologiques normaux et la défense de l’hôte, et participent aux réactions allergiques et à la défense contre les infections parasitaires.

On dit qu’il y a éosinophilie lorsqu’il y a plus de 500 éosinophiles par microlitre, bien que le seuil exact varie selon les laboratoires. L’éosinophilie peut être considérée comme légère, modérée ou sévère. Habituellement, moins de 5 % des globules blancs en circulation chez une personne sont des éosinophiles. Continuez votre lecture sur les polynucleaires éosinophiles en suivant le lien https://www.medinfo-lyon.org/les-essentiels-a-savoir-sur-les-polynucleaires-eosinophiles/

 

 

Symptômes et causes

Qu’est-ce qui cause l’éosinophilie ?

Les causes vont de conditions moins graves, mais très courantes, telles que l’allergie nasale et l’asthme, à des conditions hématologiques plus graves, notamment :

  • allergies et asthme ;
  • allergie aux médicaments
  • infections (principalement dues à des parasites) ;
  • troubles sanguins et cancers ;
  • maladie auto-immune ;
  • troubles endocriniens ;
  • maladies impliquant des organes et des systèmes.

Les troubles éosinophiles sont souvent appelés par des noms qui reflètent la localisation du problème. Il s’agit notamment de :

  • cystite éosinophile, un trouble de la vessie ;
  • fasciite éosinophile, un trouble du fascia, ou du tissu conjonctif dans tout le corps ;
  • pneumonie éosinophile, un trouble des poumons ;
  • colite éosinophile, un trouble du côlon (gros intestin) ;
  • ésophagite éosinophile, un trouble de l’œsophage ;
  • gastrite à éosinophiles, un trouble de l’estomac ;
  • gastro-entérite à éosinophiles, un trouble à la fois de l’estomac et de l’intestin grêle.

Les quatre derniers types de la liste sont connus sous le nom de troubles gastro-intestinaux à éosinophiles (TGE). Cette catégorie de maladies est en augmentation. La granulomatose éosinophile avec polyangéite touche les poumons, le cœur, les sinus et d’autres organes. Elle est également connue sous le nom de syndrome de Churg et Strauss. Une autre affection est le syndrome hyperéosinophilique, qui est un trouble hématologique primaire impliquant le sang et d’autres organes.

 

Diagnostic et tests

Comment l’éosinophilie est-elle diagnostiquée ?

Une élévation des éosinophiles du sang périphérique peut être trouvée lors d’une analyse de sang. En fonction de ce qui pourrait être la cause, votre médecin pourrait demander d’autres tests. Les autres tests pourraient inclure :

  • la fonction hépatique ;
  • des radiographies du thorax ;
  • des analyses urinaires et sanguins ;
  • des biopsies de tissu et de moelle osseuse.

Gestion et traitement

Comment l’éosinophilie est-elle traitée ?

Le traitement dépend de la cause de l’affection. Les traitements peuvent consister à arrêter certains médicaments (en cas de réactions médicamenteuses), à éviter certains aliments (en cas d’œsophagite) ou à prendre un médicament anti-infectieux ou anti-inflammatoire. Les traitements qui ciblent spécifiquement les éosinophiles dans l’asthme ont été approuvés et sont utilisés en clinique, tandis que les traitements pour d’autres affections à médiation par les éosinophiles font l’objet de recherches plus approfondies.

 

Perspectives

Quelles sont les perspectives pour l’éosinophilie ?

Traiter la cause du nombre élevé d’éosinophiles affecte le résultat. Dans les affections plus graves, les résultats dépendent également de l’étendue de l’organe cible et de la façon dont la personne réagit au traitement.